Le syndicat ne dispose pas de ce type de chiffres. Nous savons néanmoins que la production française ne suffirait pas à elle seule à fournir tous les restaurants français. J'informe donc les agriculteurs locaux sur le fait que les restaurateurs ne pourraient pas utiliser uniquement leurs produits même s'ils le souhaitaient. De plus, les agriculteurs réalisent également des exportations, ce qui implique d'accepter des importations. J'échange à ce sujet avec les vignerons bordelais, par exemple, qui nous reprochent souvent de ne pas utiliser des produits locaux. Les exportations ne fonctionnent pas très bien actuellement, mais lorsque la dynamique était bonne, ils ne se souciaient pas de nous.
Nous devons évidemment nous soutenir les uns les autres car le constat évoqué est un échec pour l'ensemble des acteurs de la filière. Mais il est judicieux de noter que les chefs d'entreprise doivent également faire attention à leurs coûts dans une situation globale difficile.