J'aimerais aussi rappeler que nous rencontrer des difficultés à démontrer les niveaux d'exposition pour les essais souterrains.
Par ailleurs, il faut également mentionner le cas des femmes et familles qui se sont installées pendant plusieurs années à Tahiti pour rejoindre un époux qui travaillait sur les sites des essais. Ces familles étaient présentes sur place lors des tirs atmosphériques et il est très difficile d'obtenir la reconnaissance des conséquences sur ces populations.
Les militaires appelés qui ont séjourné à Tahiti éprouvent également des difficultés à établir qu'ils étaient amenés à se rendre sur les zones des essais, en raison d'un très mauvais suivi administratif de leurs déplacements pendant leur affectation. Les motifs de rejet sont donc assez différents d'un cas à l'autre parmi les 30 % que j'évoquais tout à l'heure.