Il existe deux catégories de dossiers : les dossiers de personnes qui étaient effectivement sur les sites à Hao, Moruroa et Fangataufa et les dossiers des personnes qui étaient en Polynésie. Je constate que les trois quarts des dossiers refusés concernent des gens qui étaient en Polynésie, parce que le Civen sous-estime les retombées. Les mesures qui ont été réalisées à l'époque sont en effet un peu tronquées. Les archives du service mixte de sécurité radiologique (SMSR) démontrent d'ailleurs que certaines données n'ont pas pu être collectées car certains appareils étaient en panne ou défectueux. Mais si l'on relève des retombées à Taravao et d'autres à Puna'auia, on peut sans doute penser qu'il y a eu des retombées entre ces deux localités. Or, en l'état actuel, vont être pris en compte les niveaux relevés dans ces deux villes, mais certainement pas entre les deux.