Je retiens de vos propos qu'en matière d'accès aux archives, un tournant est arrivé en 2021. L'engagement pris par le Président de la République lors de son déplacement en Polynésie française est donc plutôt respecté.
Pourtant, dans votre article « Les tristes secrets » publié le 21 juin 2022, vous écriviez : « Le secret continue de produire ses effets dans la société polynésienne et alimente suspicion et rancœur à l'égard de l'État ». Faut-il en conclure que les informations que vous avez puisées dans les archives ne sont pas de nature à infirmer l'idée d'une culture du secret et de la dissimulation ? Pour reprendre l'exemple que vous avez cité, lorsque vous demandez les archives de l'année 1966, quelle réponse vous est apportée ? Votre interlocuteur justifie-t-il son refus par le secret défense ?