Selon vous, l'endettement n'aurait pas eu d'effets macroéconomiques. Est-ce à dire qu'il n'a pas d'impact positif immédiat sur le pouvoir d'achat, notamment en cas de baisse d'impôts ?
Vous jugez par ailleurs que le coût des dépenses sanitaires et énergétiques a été élevé. Considérez-vous que, sans ces dépenses, le coût des crises aurait été supérieur ou inférieur ? Selon plusieurs études, réalisées notamment par le Cepremap – Centre pour la recherche économique et ses applications –, il aurait été plus élevé.
Y a-t-il une spécificité de l'endettement depuis 2017 ? Plusieurs économistes ont en effet indiqué que le niveau actuel de la dette est certes lié aux déficits accumulés depuis cette date, mais aussi et surtout au niveau élevé d'endettement déjà atteint à l'époque.
Enfin, les mesures prises en réponse à la crise n'auraient, selon vous, pas toujours été bien calibrées. À quelles mesures pensez-vous ? Aurait-il fallu, par exemple, caper le bouclier énergétique, que vous avez évoqué, en fonction du pouvoir d'achat des ménages ?
Comment évaluez-vous les dépenses créées par les débats parlementaires sous la précédente législature et depuis le début de la législature actuelle – je pense notamment aux dépenses liées aux rabais sur les carburants ? Peut-être voudrez-vous d'ailleurs élargir cette question aux législatures précédentes.