Disposeriez-vous de chiffres sur l'évolution et la répartition de l'endettement par strate de collectivités ? De même, avez-vous un chiffre consolidé du coût pour l'État des soutiens à l'investissement que vous avez évoqués, et qui vont mécaniquement peser également sur l'endettement de l'État ? Je pense notamment à la fois au plan de relance, mais aussi aux différents plans de soutien, notamment le fonds vert, la dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) et la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR).
Disposez-vous d'éléments relatifs au coût des dépenses de crise, c'est-à-dire la crise sanitaire, mais aussi la crise énergétique, qui ont beaucoup mobilisé les finances de l'État ?
Ensuite, il est possible de s'interroger également sur les modalités d'emprunt des collectivités. Quelles sont les spécificités des emprunts des collectivités locales ? Vous indiquez que l'État joue le rôle d'assureur en dernier ressort. Peut-on considérer que les collectivités bénéficient également d'une forme de « paravent » de l'État dans leurs conditions d'emprunt ?
Enfin, au-delà du point d'indice, existe-t-il d'autres dépenses obligatoires pour les collectivités pesant sur leur section de fonctionnement et, par conséquent, sur leur autofinancement ?