Monsieur Ragot, vous avez indiqué que la moitié de l'endettement depuis 2017 était due aux crises, l'autre moitié relevant de baisses d'impôts non financées. Or le Gouvernement envisage de diminuer le déficit public en jouant sur la baisse des dépenses sociales et dans les services publics. Le remède répond-il au mal selon vous ?
Ensuite, comme solution pour financer la guerre, vous évoquez la taxation du capital. Elle demeure la grande oubliée des dernières années, notamment pour financer les investissements nécessaires à la transition écologique. Dans une tribune publiée dans Le Monde, vous évoquez ainsi les investissements nécessaires en matière de mobilité, de rénovation thermique, mais aussi de politiques de défense ou de recherche, notamment universitaire. Quels outils envisagez-vous pour mener de tels investissements massifs ?
Enfin, Monsieur Tinel, afin de diminuer notre déficit commercial, que pensez-vous de l'idée consistant à passer de l'obsession de plus nombreuses exportations à un impératif de moindres importations ?