Il est vrai que les budgets 2018 et 2019 s'inscrivaient dans une trajectoire de réduction de la dette publique et de consolidation budgétaire sensible, propriétés que n'avaient pas les budgets de sortie de crise. Vous nous avez interrogés sur les effets des équilibres parlementaires sur ces éléments. Pour ma part, j'ai l'impression que la crise des gilets jaunes a changé la formation de la politique économique. Parmi les mesures que j'ai évoquées précédemment, nombre d'entre elles sont liées à la réponse au mouvement des gilets jaunes, comme la fin de la taxe carbone ou l'extension de la prime d'activité.