L'ASE constitue un véritable investissement. Chaque euro dépensé garantit un retour sur investissement à long terme. En effet, ces jeunes aspirent à s'insérer et à réussir leur vie. J'ai été sensible à votre observatoire des incidents, accidents et infractions graves : cette capacité à accompagner ces événements lorsqu'ils se produisent, en soutenant les professionnels, me semble essentielle. Ne pensez-vous pas qu'un tel dispositif devrait être déployé à l'échelle départementale ? Il s'agirait de veiller à ce que ce dispositif soit organisé de manière adéquate et appropriée, afin d'éviter une simple hotline avec des options automatisées. Il faudrait une personne physique, compétente et expérimentée, capable d'apprécier chaque situation et de fournir des réponses adaptées. Ce soutien psychologique de première ligne, en lien avec l'éducateur confronté à la difficulté, a déjà montré son efficacité dans le domaine du handicap. Je pense notamment aux communautés 360, développées département par département pendant la période du covid-19. Ne serait-ce pas une évolution à envisager, à la lumière de nos travaux, afin de garantir une réponse appropriée lorsque ces incidents indésirables surviennent ?