Je souhaite pour ma part évoquer le 6 juin et la mémoire de ces 177 commandos marine qui ont débarqué ce jour-là, conduits par le commandant Kieffer. La France était très présente pour le débarquement de Provence, de façon structurelle et massive, mais elle l'était également lors du débarquement en Normandie, grâce à eux.
Je vous remercie également d'avoir mis en lumière le maquis de Saint-Marcel, lieu emblématique du parachutage, dès le 5 juin 1944, de 220 parachutistes français formés par les Special Air Force britanniques et devenus la branche SAS française. La commémoration du 5 juin nous permettra d'atteindre trois effets. Le premier consiste à nourrir la flamme de la Résistance, ce maquis illustrant la résilience de la nation française qui prend les armes pour combattre l'ennemi. Le deuxième concerne la jeunesse et les vétérans. Enfin, un autre lien est plus diffus, mais me semble tout autant important : le lien entre la dernière génération du feu et ses vétérans SAS.
Aujourd'hui, nos forces spéciales françaises du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMA) de l'armée de terre, des parachutistes de l'armée de l'air et des commandos marine mènent des actions en profondeur semblables à celles qu'ont effectuées ces vétérans. Ces héros discrets du quotidien seront heureux d'établir ce lien. Il me semble en effet essentiel d'évoquer la continuité de l'histoire à travers nos différentes générations du feu.