Nous allons effectivement commémorer à Saint-Marcel l'articulation entre les résistants et les troupes qui ont débarqué, dans ce lieu où est tombé le premier soldat français, le caporal Émile Bouétard. Cette histoire a été popularisée par Joseph Kessel dans son ouvrage Le bataillon du ciel. Nous saluerons ceux qui se sont levés, au sein de la Résistance, en l'occurrence bretonne, ceux qui ont rejoint Londres, parfois depuis les outre-mer, car parmi les SAS qui sont tombés au maquis de Saint-Marcel figuraient des Océaniens. Certains sont même tombés dès le début, sans même voir le jour se lever sur le territoire qu'ils rêvaient de libérer.
En Provence, très rapidement après le débarquement de Normandie, la Résistance s'est organisée pour préparer le débarquement. Un grand nombre de résistants ont ainsi été fusillés et leur histoire est restée très présente dans la mémoire provençale. Il est également essentiel de souligner que certaines grandes villes se sont libérées par elles-mêmes, grâce à l'action de la Résistance. Je pense notamment à la ville de Nice.