La mission a mené une véritable course contre la montre, puisqu'elle a été créée à l'automne dernier, alors même que les programmes scolaires avaient déjà commencé depuis l'été.
Les projets sont labellisés par les préfectures ou par les rectorats. Nous avions produit un guide assez simple, qui a été distribué pour la première fois lors du dernier salon des maires. Ce guide regroupe les critères de labellisation pour des actions qui s'inscrivent dans l'une des thématiques suivantes : l'engagement de la jeunesse et l'action de la Résistance ; la résilience des populations civiles ; la valeur et la solidité des alliances au service d'idéaux communs et, enfin, le retour de la souveraineté républicaine. Ces critères ensuite déclinés au sein des préfectures et des rectorats ont permis de labelliser environ 98 % des projets. Cet engouement sur les différents projets se poursuit, car nous avons relancé les préfectures pour pouvoir poursuivre le cycle de labellisation, en particulier pour les « événements » de la voie de la Liberté. Je rappelle qu'une fois que les plages de Normandie et de Provence avaient été conquises, six mois de combat s'en étaient suivis pour libérer le territoire français, la dernière des villes libérées étant Lorient, le 10 mai 1945.
S'agissant des projets scolaires, les deux grands moments sont la rentrée 2024 et la rentrée 2025, sur laquelle nous travaillons avec nos correspondants de la DGESCO.