Je répondrai à votre première question, laissant au général Delion le soin de répondre à la seconde. Ayant été ambassadeur en Allemagne, j'ai été évidemment très touché par le souvenir de cette conspiration qui a échoué, mais aussi par d'autres résistants allemands comme la Rose blanche, ces étudiants réunis autour des frères et sœurs Scholl à Munich.
La panthéonisation de Missak Manouchian a constitué un très grand moment dans ce cycle, même si notre mission ne l'a pas organisée. Il est important de souligner la part des résistants étrangers en France, parmi lesquels figuraient des Allemands, dont certains avaient été persécutés dans leur pays. De notre côté, nous avons souhaité, comme pour le centenaire de la Grande Guerre, confier un rôle important à l'Office franco-allemand de la jeunesse, qui participera aux commémorations en Normandie, à Oradour-sur-Glane, et certainement en Alsace. Cette réconciliation, y compris au sein de la jeunesse, doit faire partie de nos commémorations.