Je souscris toujours aux conclusions du rapport Pébereau évoqué plus tôt : le choix de la facilité est la principale explication du niveau très préoccupant de notre dette publique. La question de la gestion des finances publiques – et à travers elle, la réforme de l'État – n'a constitué une priorité pour aucun des gouvernements, pour des raisons conjoncturelles et politiques, depuis un certain nombre d'années.