Le président Chirac avait pour coutume de dire que « les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir ». J'ai le sentiment que chaque année, systématiquement, l'ensemble de l'appareil de prévision économique et financier de l'État, mais également les instituts de conjoncture, se trompent dans leurs prévisions. Je ne jette la pierre à personne ; cet art est difficile.
Le véritable sujet concerne l'ampleur de l'écart, in fine. Lorsqu'elle est notoirement supérieure à l'erreur moyenne, il y a lieu de l'analyser.