Aurions-nous dû emprunter plus que les sommes déjà considérables que nous avons empruntées, pour le simple plaisir d'emprunter plus ? Encore une fois, nous empruntons d'une part pour financer le déficit courant de l'année et d'autre part pour rembourser les tombées d'emprunt des exercices précédents. La somme de ces deux termes fixe le programme de financement annuel de l'État. Or l'État ne stocke rien en France, ce qui est d'ailleurs un problème en comparaison d'autres situations, où les États souverains disposent parfois d'actifs considérables à leur disposition en regard de leur passif. L'idée qu'il faudrait accroître la dette dont nous n'avons pas l'usage à l'heure actuelle me paraît peu défendable, en matière de gestion pure et simple.