Le commandement militaire intégré consomme énormément de ressources humaines. Les forces françaises, en plus de leurs besoins propres, ont de nombreux engagements en dehors de l'OTAN nécessitant des compétences similaires. Nos forces doivent également armer des États-majors en outre-mer, en Afrique, dans le golfe Persique ou encore au sein des structures politico-militaires de l'Union européenne. Nous faisons face à un dilemme constant. Pour produire une influence doctrinale, encore faut-il en avoir la capacité.
Dans la conjoncture actuelle, nous avons besoin de relais français dans les structures otaniennes, mais ces relais sont consommateurs en ressources humaines et créent des vides ailleurs. Comment concilier nos besoins nationaux, nécessairement prioritaires, tout en armant suffisamment les postes otaniens pour y développer une capacité d'influence suffisante à la prise en compte de nos intérêts stratégiques ?