La loi doit évidemment être appliquée par tous. Cependant, les situations sont diverses. La collecte n'a pas le même coût pour un éleveur laitier de la Drôme, qui est bien desservi par les autoroutes, et pour un éleveur de montagne. De fait, le prix du litre de lait n'est pas le même dans les deux cas. Il faut aussi tenir compte des signes de qualité, de la production en bio, etc. L'interdiction de vendre à des prix abusivement bas est capitale – je félicite Stéphane Travert de l'avoir introduite dans la loi Egalim 1 – mais elle est compliquée à mettre en œuvre. L'idée est bonne, mais nous n'avons pas trouvé le système qui lui permette de fonctionner pleinement sur le terrain.