On voit bien que les services de l'État, très souvent influencés par des réseaux désireux de défendre la condition animale, la pratique végane ou, plus largement, l'environnement, surinterprètent certaines décisions prises par le Parlement – c'est d'ailleurs ce qui nourrit parfois un sentiment de défiance à l'égard de l'administration. Ces réseaux expriment, au sein de notre administration, un parti pris dont il est souvent tenu compte, de manière fâcheuse, au détriment de notre agriculture et de nos agriculteurs. Ils défendent une cause prétendument environnementale mais opposent souvent agriculture et nature, quand bien même les agriculteurs sont les premiers protecteurs de l'environnement, comme je l'ai récemment répété dans l'hémicycle. On part toujours du principe que l'environnement appartient davantage à ceux qui prétendent le défendre au sein d'associations ou d'ONG qu'à ceux qui ont les pieds dans la terre et connaissent la réalité du terrain.