Je ne sais pas. Des études d'impact, il y en a eu beaucoup. Le politique doit donner une orientation et tracer la voie : mieux vaut un objectif de 50 %, quitte à n'atteindre que 30 %, plutôt que de se fixer 10 % et de ne rien faire. C'est ce que je disais quand je défendais la loi Egalim. Ces 50 % étaient symboliques à l'échelle européenne. Parmi les pays avec lesquels nous avancions, il y avait nos voisins allemands mais aussi l'Espagne – pourtant notre concurrent direct pour les fruits et légumes – et l'Italie, avec lesquelles un bel accord a été passé. Le politique doit aussi essayer de ne pas être trop déconnecté des citoyens, même si cela peut arriver.