Je peux en effet le faire revenir quatre fois. Le patient paie sa consultation.
Parmi nos valeurs, nous garantissons le secteur 1 et le tiers payant. Cela entraîne des frais de gestion. Cela signifie que, comme à la pharmacie, si vous avez une mutuelle, vous ne payez que le tiers payant. Nous assurons cet accès aux soins en secteur 1, y compris pour des spécialités.
Soigner des patients précaires nécessite de ne pas les faire revenir plusieurs fois. Cela demande un temps dédié, surtout eu égard à la fracture numérique actuelle. L'éducation thérapeutique et la prévention, que nous soutenons, sont très mal rémunérées. Pourtant, elles apportent une plus-value énorme en termes de décompensation des maladies chroniques.
Tous les rapports de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l'économie de la santé indiquent qu'un système de santé organisé, qui investit dans la prévention et les soins primaires, est économiquement efficient. Lorsque nous pensons notre système d'assurance maladie, il ne s'agit pas uniquement de multiplier les actes : si un patient consomme moins d'actes, l'État en bénéficie ; c'est cette logique que nous devons intégrer.