Je souhaite revenir sur la question des jeunes majeurs. Il y a deux ans, j'ai consacré une partie de mon rapport relatif à la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » du projet de loi de finances à l'égalité des chances des enfants placés. Dans ce rapport, j'ai constaté un manque d'interconnaissance et de coopération entre les différents acteurs d'un territoire. Cela fonctionnait dans les deux sens, les travailleurs sociaux ne connaissaient pas les actions des missions locales et, inversement, les missions locales ignoraient souvent les interventions des travailleurs sociaux auprès de ces publics. Je me demande si, parmi les multiples solutions que vous préconisez, il existe un travail sur cette interconnaissance et cette coopération autour du référent de parcours. Cela permettrait de prévenir les sorties sèches de l'ASE et de mieux accompagner les jeunes vers les dispositifs de droit commun. J'inclus également l'éducation nationale dans cette réflexion, ainsi que les Apprentis d'Auteuil et de nombreux autres acteurs présents sur les territoires, bien que ceux-ci varient selon les régions. Que pensez-vous de cette situation ? La ressentez-vous toujours de la même manière ? Est-ce que cela a évolué depuis 2022 ?