Les agriculteurs sont les premiers à protéger et à entretenir la nature. Depuis des années, ils réalisent des efforts significatifs pour restreindre l'utilisation des produits phytosanitaires, que nous sommes tous d'accord pour réduire encore dans les usages agricoles. Toutefois, le faire de manière immédiate aurait pour conséquence de fragiliser notre agriculture, d'une part, et de générer de graves distorsions de concurrence avec les pays voisins qui pourraient, eux, continuer à utiliser ces produits. Comme vous l'avez dit, il faut lancer des programmes de recherche et développement pour aider nos agriculteurs dans la réduction ou le remplacement de ces produits par d'autres molécules. Comptez-vous répondre à leurs inquiétudes en inscrivant dans la loi le principe « pas d'interdiction sans solution » ?