À propos du nouvel indicateur européen, vous avez évoqué une mission de l'Inrae visant à proposer des modifications. Avez-vous déjà une idée des éléments que la France défendra à ce sujet ?
À propos de la stratégie globale, outre l'objectif historique de réduction de moitié des produits phytosanitaires, qui n'a encore jamais été atteint, des objectifs plus ciblés sur la réduction des risques pour la santé et l'environnement sont-ils envisagés, comme cela avait été préconisé à l'échelle européenne dans le passé, sans être spécifiquement mis en œuvre dans le plan Écophyto II+ ?
Enfin, les agriculteurs qui nous entendent parler de clauses miroirs et de concurrence lointaine s'interrogent parfois sur la cohérence de tout cela avec la réalité. Il peut exister des usages différents de part et d'autre d'une frontière, entre deux agriculteurs parfois distants de quelques centaines de mètres – nous le voyons tous les deux dans le Nord. Comment entendez-vous conduire les discussions à l'intérieur de l'Union européenne à ce propos ?