Il me semble que vos exhortations sont entendues. Un dialogue ouvert avec les agriculteurs est bien l'enjeu du comité des solutions et du travail que nous menons sur le Parsada. Les moyens de la recherche sont bien renforcés, puisque le milliard d'euros que nous y consacrons en trois ans est inédit : ni le plan du président Sarkozy, ni celui du président Hollande n'atteignaient un tel niveau – et les deux ont manqué leur trajectoire. Éviter de créer des distorsions de concurrence est bien un objectif que nous voulons prôner au niveau européen, et j'espère que tous les groupes qui défendent une vision pour les élections européennes auront également à cœur de le promouvoir.
Enfin, vous avez raison d'attirer l'attention sur le fait que le HRI 1 est le seul indicateur utilisé au niveau européen. C'est parce qu'il est imposé depuis 2018 aux vingt-sept pays européens que nous le retenons aujourd'hui. Cela dit, nous en voyons aussi les vulnérabilités. Comme tout indicateur, il est imparfait. Le Nodu l'était également, ce qui explique sans doute que les autres pays européens n'aient pas du tout eu l'intention de le reprendre dans le règlement SUR sur l'usage durable des pesticides. C'est pour cela que nous proposons de charger l'Inrae et ses homologues scientifiques européens d'émettre des propositions afin d'améliorer le HRI 1.