J'étais samedi dernier à Saint-Denis-de-Cabanne, un petit village de ma circonscription, qui a inauguré un nouveau terrain de football, le budget s'élevant à 750 000 euros pour la commune. Le club du village, un club amateur, s'est mobilisé pour aider la commune et a apporté – fait exceptionnel – une aide à la commune d'un montant de 10 000 euros. Ce même jour, nous avons appris que la fédération française de football (FFF), dont le budget s'élève à plusieurs centaines de millions d'euros a également donné la somme de 10 000 euros.
Cette situation révèle la difficulté des clubs amateurs à se faire entendre au sein des fédérations sportives, mais aussi des collectivités pour encourager la pratique du sport pour tous. En effet, une grande majorité des équipements sportifs du pays sont la propriété des collectivités locales. À Roanne, par exemple, 60 % d'entre elles ont été construites avant 1985 et leur entretien ou rénovation nécessite de nombreux financements publics.
Comment le Gouvernement compte-t-il soutenir l'implantation d'infrastructures nécessaires au développement de la pratique sportive dans le pays et, surtout, de quels leviers dispose-t-il pour faire en sorte que les fédérations sportives en soient réellement un élément moteur, au profit du sport amateur ?