Le service civique contribue effectivement à améliorer l'insertion professionnelle. Par exemple, la plateforme Diagoriente permet aux jeunes de s'informer sur les compétences acquises dans le cadre de leur service civique, c'est-à-dire des compétences professionnelles et valorisables. Le taux d'insertion des jeunes sans diplôme qui entrent au service civique s'est amélioré : nous sommes passés de 19 % à bientôt 24 %. Selon la dernière étude de l'agence du service civique, l'impact est particulièrement notable dans le domaine des services, dans la mesure où de nombreux anciens volontaires rejoignent les secteurs de l'enseignement, de la santé ou du travail social.
Le service civique écologique constitue un magnifique projet, qui a été porté par les jeunes eux-mêmes. Ils seront 50 000 à l'accomplir d'ici 2027. En mars, l'opération « J'peux pas, j'ai climat » a été un succès et a mis en évidence un engagement extrêmement fort de la jeunesse en faveur de la transition environnementale et de la biodiversité. La trajectoire, ambitieuse mais réaliste, est la suivante : 6 600 volontaires en 2024 ; 10 000 en 2025 ; 14 000 en 2026 et 18 000 en 2027. Christophe Béchu et moi-même sommes particulièrement attachés à son déploiement sur tous les territoires, pour permettre l'engagement de chacun sur l'ensemble des sujets environnementaux.