Je voudrais avoir un mot particulier pour tous les bénévoles qui s'impliquent dans le monde associatif dans nos territoires. Je pense également, en cette année spéciale, à tous les volontaires qui vont s'activer dans quelques semaines pour faire des Jeux de Paris 2024 une réussite. Presque trois Français sur dix sont bénévoles et un sur dix l'est dans une association sportive. Le sport est le premier secteur d'engagement associatif.
C'est d'ailleurs pour mieux accompagner ces 3,5 millions de personnes qui œuvrent bénévolement chaque année dans l'une des 360 000 associations sportives qu'il faut davantage simplifier la vie associative, mieux accompagner les dirigeants sportifs bénévoles au quotidien, encourager et valoriser l'engagement. Aujourd'hui, le FDVA ne suffit pas. Vous annoncez vingt millions d'euros d'augmentation, mais nous n'arrivons toujours pas à l'équivalence de l'ancienne réserve parlementaire et nos associations le ressentent au quotidien. Or ces associations ont besoin de considération.
Les conseils départementaux et les collectivités ont mouillé le maillot pour faire vivre ces JOP dans nos territoires, notamment avec le relais de la flamme, qui coûte plus de 150 000 euros, sans compter toute la préparation qu'il exige. Il est donc important également que les crédits alloués servent à irriguer les territoires qui ont mis la main à la pâte.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 ne seront réussis que si les Français se sentent bien évidemment impliqués. Quel sera l'héritage de ces Jeux, notamment dans nos territoires, qu'ils soient éloignés ou non de Paris ? Pouvez-vous revenir sur le programme 219 visant à développer le sport pour tous, afin que tous les territoires puissent en bénéficier ?