Le SNU a vocation à être généralisé, en complémentarité avec le service civique et le parcours de citoyenneté. Plus nous accompagnons tôt les jeunes, plus nous leur permettons de suivre un parcours de citoyenneté, et plus nous leur permettrons, demain, d'avoir la liberté de choisir leur engagement.
Au moment où notre pays fait face à des défis historiques en matière environnementale, sociale et de cohésion, l'investissement dans cette jeunesse ne constitue pas de l'argent mal dépensé, bien au contraire. C'est la raison pour laquelle une surconsommation a eu lieu, occasionnant les surcoûts constatés. Nous avons augmenté les encadrants de 47 % et avons choisi de nous appuyer sur des associations, ce qui a entraîné un coût de délégation supérieur. L'augmentation est également due à l'inflation liée à l'hébergement, la restauration et les postes de transport. Cet aspect sera résolu l'année prochaine, puisque la mobilité sera essentiellement intrarégionale.
Concernant les sous-exécutions, j'ai déjà indiqué que les séjours de deuxième semestre n'avaient pas pu avoir lieu en raison de l'expérimentation des « classes et lycées engagés » alors même que les inscriptions étaient au rendez-vous.
Ensuite, les contrôles ont vocation à tenir, notamment grâce à l'obtention dans le PLF 2024 de 116 équivalents temps plein (ETP). Par ailleurs, il me semble utile de renforcer les classes découvertes au primaire et au collège, de permettre un départ en colonies de vacances entre le CM2 et la sixième pour 80 % des familles, grâce au Pass colo et une aide située entre 250 euros et 350 euros.