De mon point de vue, pas fondamentalement. La nouveauté, c'est qu'il faut entrer dans une logique de programmation pluriannuelle pour le premier pilier, avec des indicateurs de réalisation et de résultats. Nous avons toujours des aides découplées, des aides couplées, l'ICHN (indemnité compensatoire de handicaps naturels) et, dans le deuxième pilier, des aides à l'installation aux jeunes agriculteurs ou à l'investissement. Ce qui a surtout changé, c'est que l'on a retravaillé sur le volet environnemental pour trouver un équilibre entre la conditionnalité des aides, le nouvel écorégime, qui a remplacé le paiement vert, et les mesures agro-environnementales et climatiques du deuxième pilier. Si les équilibres ont un peu changé, les interventions, en revanche, s'inscrivent dans une continuité.