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Intervention de Maud Faipoux

Réunion du mardi 28 mai 2024 à 19h15
Commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté alimentaire de la france

Maud Faipoux, directrice générale de l'alimentation :

La direction générale de l'alimentation est la direction du ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire en charge de veiller sur la santé animale, la santé végétale et la sécurité sanitaire des aliments. Au-delà de ces missions de contrôle et de garantie de la sécurité sanitaire, nous avons aussi des missions dans la politique de l'alimentation et dans l'accompagnement des transitions écologique et alimentaire.

Les risques sanitaires peuvent en effet menacer la souveraineté alimentaire. C'est pour cela que les plans de souveraineté alimentaire comportent un volet sanitaire. Pour être résilients face aux crises sanitaires, il nous revient de nous donner les moyens de les prévenir et de lutter pour protéger nos productions, animales et végétales, et pour ménager la confiance de nos partenaires commerciaux et ainsi conserver nos débouchés à l'export.

Parmi ces menaces, on parle régulièrement des maladies, dont certaines sont émergentes, qui touchent les animaux. Nous avons tous en tête l'influenza aviaire hautement pathogène, qui a eu de lourdes conséquences économiques, commerciales et génétiques. L'État a été présent pour maintenir la production et préserver la souveraineté alimentaire. Le plan d'action mis en œuvre a également souligné tout l'intérêt de la vaccination contre cette maladie, si bien que cette année seuls dix foyers d'élevage ont été touchés, alors qu'il y en avait eu plus de quatre cent cinquante à la même époque l'an passé. Nous pourrons revenir sur les maladies vectorielles, c'est-à-dire qui se transmettent par un vecteur, notamment la maladie hémorragique épizootique (MHE), qui a frappé le sud-ouest de la France à l'automne dernier et nous a un peu surpris. Il a fallu créer un plan de lutte et modifier l'organisation des services de l'État.

S'agissant de la santé des végétaux, de nouveaux organismes pathogènes peuvent être transportés au gré des relations commerciales. Toute la question est de limiter leur introduction et leur dissémination grâce au contrôle des importations et à une surveillance du territoire permettant de les repérer le plus tôt possible.

La DGAL protège également les productions. Nous avons ainsi largement travaillé au plan de souveraineté pour la filière des fruits et légumes, selon un axe de protection des cultures, par le biais de la mise à disposition de nouvelles solutions, de la recherche d'alternatives ou de certains travaux réglementaires.

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