La circulation de ces œufs destinés à la consommation courante a été confirmée par les représentants de la filière française des œufs et a fait l'objet d'une vérification par les journalistes de France Info, qui n'est pas réputée pour sa tendance au complotisme. L'étiquette du produit, dont on trouve facilement la photo, est libellée en français : elle indique que ce sont des « œufs frais de classe A », précise les informations nutritionnelles et spécifie que le mode d'élevage est « non conforme aux normes CE ».
Selon un représentant du Comité national pour la promotion de l'œuf, 45 000 tonnes de ces œufs non conformes ont été importées dans le marché commun et commercialisés sur les étals de la grande distribution. Le dispositif d'alerte dont vous avez parlé ne s'applique pas. Certes, cela ne représente que 1 % de la consommation, mais enfin il s'agit d'un produit de consommation courante et qui peut facilement transmettre des éléments dangereux.
Vous semblez découvrir le sujet. Cela m'étonne, car il était omniprésent durant la mobilisation agricole.