En l'absence de personnel suffisant, nous devons fermer des lits dans les CHU. Améliorer les ratios nécessite de recruter des infirmières, ce qui prend du temps et nécessite un budget conséquent. Par ailleurs, une certaine flexibilité est nécessaire, dans la mesure où la charge de travail n'est pas partout identique. Nous devons adopter une perspective similaire à celle de nombreux autres pays pour accomplir correctement notre travail. En Suisse, le ratio est d'un pour quatre, mais un ratio d'un pour huit est plus réaliste en France. Toutefois, nous ne pouvons pas atteindre cet objectif immédiatement : tous les services n'accueillent pas le même type de patients, justifiant d'introduire une certaine souplesse dans la définition des ratios.