Les grossesses à risque sont déjà orientées vers les maternités de niveau III, ce qui ne pose aucune difficulté pour la maternité de mon territoire. Cependant, j'observe une incohérence dans les discours : d'une part, s'exprime la crainte que l'instauration de ratios puisse entraîner des fermetures de lits en raison de la pénurie de soignants, en invoquant des raisons de sécurité ; d'autre part, dans les hôpitaux de proximité, des services entiers sont fermés, à cause de la pénurie de soignants et pour des raisons de sécurité. Pourquoi la sécurité ne serait-elle pas la même, dans un CHU et dans un hôpital de proximité ? La sécurité devrait être une préoccupation uniforme, indépendamment du type d'établissement.