Madame la ministre, les ARS présentent la particularité de susciter un consensus en leur défaveur. Depuis le début de mon mandat, je n'ai jamais entendu personne en faire la promotion. Ne pensez-vous pas, vous qui affirmiez à l'époque que le dispositif permettrait la régionalisation du système de santé, que ces agences ne sont en réalité que des préfectures chargées d'appliquer les directives de l'État ?
Par ailleurs, vous avez mentionné la nécessité de fermer des lits. Ma question est la suivante : quel pourcentage de lits disponibles devons-nous maintenir ? Avant la pandémie de covid-19, 95 % à 100 % des lits étaient disponibles. Actuellement, je pense que nous dépassons 100 % de lits occupés parmi les lits disponibles. Ne croyez-vous pas que cette situation nous expose à un grave danger en cas d'épidémie, où nous n'aurions plus aucune capacité d'anticipation ?