Si nous transférions les 144 milliards d'euros restants à l'État, le choc sur le marché augmenterait les taux d'intérêt de l'État dans l'ensemble. Mon collègue de l'AFT le dirait également, cela provoquerait un choc rehausserait leur coût de financement, annulant ainsi l'effet recherché. C'est une hypothèse théorique.
Concernant 2017, je n'ai pas d'indication particulière sur le déficit cumulé. De mon point de vue, il est compris dans les 31 milliards d'euros qui constituent la première sous-enveloppe des 136 milliards. Je ne dispose pas de renseignements à vous fournir spontanément.
Nous avons une politique de recours aux taux fixes et aux taux variables qui est définie par le conseil d'administration. En 2020, une orientation a été arrêtée, autorisant nos opérateurs à faire jusqu'à 30 milliards d'euros d'emprunts au maximum à taux variable.
Cela dépend de l'appétence du marché. Si nous faisons une offre à taux variable, c'est parce que certains investisseurs ont une appétence dans un contexte plus favorable à un recours aux taux variables plutôt qu'aux taux fixes.
C'est une équation sur laquelle je ne peux pas vous donner d'explications très détaillées. Cela dépend du marché. Il faut disposer d'une multitude d'outils, taux fixes et taux variables.
En revanche, nous écartons les titres indexés sur l'inflation. Nous en avons utilisé par le passé, mais nous allons les éliminer cette année en les remboursant et en les amortissant. Il n'est pas question de revenir sur le terrain des titres indexés. C'est une décision claire.