L'écart de taux entre les titres émis par la CADES et ceux émis par l'État n'est pas linéaire. À certaines périodes, il est plus accentué ou un peu plus faible qu'à d'autres. En ce moment, il est plutôt faible. Les variations sont de l'ordre de quelques dixièmes de point de base, ce qui n'est pas grand-chose.
Le stock de notre endettement, qui s'élève à 142 milliards d'euros, est composé à 75 % d'emprunts à taux fixe. Ensuite, 23 % de cette somme correspond à des emprunts à taux d'intérêt variable. Enfin, nous avons un tout petit reliquat d'emprunts indexés sur l'inflation, que nous rembourserons dans quelques semaines, car ce type d'emprunt n'est pas avantageux. La structuration de notre dette est donc assez stable, et la disparition des emprunts indexés va renforcer la part des taux variables par rapport aux taux fixes.