Mes chers collègues, la séance est ouverte. Nous ouvrons cette semaine les travaux de notre commission d'enquête visant à établir – je cite : « les raisons de la très forte croissance de la dette française depuis l'élection présidentielle de 2017 et ses conséquences sur le pouvoir d'achat des Français ».
En accord avec M. le rapporteur, les premières auditions nous permettront de poser les termes de notre sujet. Nous interrogerons, d'une part, les administrations gestionnaires de la dette publique, dont je rappelle qu'elle ne se limite pas à la dette de l'État. Cet après-midi, nous entendrons la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) et, le 28 mai prochain, l'Agence France Trésor (AFT).
Nous recevrons, d'autre part, les chercheurs et économistes dont les travaux nourrissent le débat public. Nous entendrons dès demain M. François Écalle, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes et président de l'association Fipeco, ainsi que le professeur François Facchini, professeur agrégé en sciences économiques.
Cet après-midi, nous allons recevoir, et je leur souhaite la bienvenue, M. Jean-Louis Rey, président du conseil d'administration de la CADES, et Mme Geneviève Gauthey, secrétaire générale. Je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre à notre invitation.
Je vais vous donner la parole pour une intervention liminaire de quelques minutes, qui précédera notre échange sous forme de questions-réponses, à commencer par celles de M. le rapporteur.
Je tiens à indiquer aux commissaires, certains ayant déjà saisi cette occasion, qu'ils sont invités à me faire connaître le nom des personnalités qu'ils souhaitent entendre durant ces semaines. Si une relation relativement étroite existe entre les invités et le thème abordé, le principe est qu'ils seront choisis.
Monsieur le président et madame la secrétaire générale, je vous remercie de nous déclarer, le cas échéant, les intérêts publics ou privés de nature à influencer vos déclarations.
Je vous rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Monsieur le président, madame la secrétaire générale, je vous invite à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».