J'ai écouté attentivement vos propos et j'ai retenu plusieurs points importants. Vous avez mentionné l'absence de mandat impératif, mais la mise en place d'un référendum révocatoire pourrait être envisagée. Un tel référendum ne pourrait-il pas être un moyen de recréer un lien entre les élus et les citoyens ? Tous les moyens d'action sur notre territoire et notre circonscription ont été supprimés depuis la disparition de la réserve parlementaire. Nous n'avons plus de moyens d'agir, nous sommes devenus des élus fantômes. Les citoyens viennent nous voir, mais nous ne pouvons rien leur proposer. Je m'interroge sur l'existence et l'intérêt de ce lien. Ma circonscription qui compte plus de 150 000 habitants, alors qu'en Lozère, il y en a 75 000. Cela signifie que mes électeurs sont deux fois moins représentés à l'Assemblée nationale que les habitants de la Lozère. Est-ce normal ? Ne devrions-nous revenir au mode de scrutin de 1986 ? Il s'agirait de mettre un terme à ce lien fictif avec un territoire et de revenir à la proportionnelle départementale, qui garantit un pluralisme sans attribuer un rôle sur un territoire qui, de toute manière, n'existe pas et ne peut exister car nous ne distribuons pas de logements, nous ne gérons pas de services publics, etc.