L'Unédic est désormais obligée de contribuer à un ensemble de dépenses qui n'ont rien à voir avec l'assurance chômage. De l'argent mis en commun pour protéger les personnes qui sont licenciées – comme c'est le cas actuellement chez Yves Rocher, Continental, Thales, Brico Privé et bien d'autres – est progressivement détourné de sa fonction. Soit il sert à financer d'autres politiques sociales en évitant d'augmenter les cotisations – c'est-à-dire à faire des cadeaux à ceux qui devraient contribuer davantage –, soit il est récupéré par l'État pour mener des politiques qui n'ont rien à voir avec la protection des chômeurs. Ainsi, l'Unédic est désormais censée cofinancer le fonctionnement de France Travail, après avoir contribué à celui de Pôle emploi.
Notre collègue Ferracci a indiqué qu'il existe un nombre important d'offres d'emploi dans le pays. Je l'invite à consulter le site de France Travail pour voir combien d'offres pour deux heures de travail par jour sont publiées. Il y en a 3 600. Est-ce ce type d'offre que l'on veut contraindre les gens à accepter ?