Vous ne pouvez pas dire que vous n'avez pas privatisé le système assurantiel alors que nous sommes passés d'un fonds pour les calamités agricoles géré par les services déconcentrés de l'État avec de l'argent public à un système qui se trouve entre les mains de l'assurance privée.
Je partage les doutes du président Coquerel sur la durabilité du système face au changement climatique. Pour garantir notre souveraineté alimentaire, nous avons besoin d'un État fort. La Confédération paysanne propose la création d'un fonds professionnel mutuel et solidaire. Quel est votre avis sur cette solution ?
Enfin, pourriez-vous répondre à ma question sur les 80 millions d'euros – qui ne sont pas grand-chose pour vous, au vu de l'augmentation du budget de votre ministère – que la FNAB demande pour le fonds d'urgence en faveur du bio ? Vous avez déjà donné 90 millions d'euros, mais ils ont besoin du double.