Au moment où le dérèglement climatique provoque des calamités agricoles toujours plus fréquentes, je m'interroge sur ce nouveau système assurantiel qui conduit à une privatisation de la gestion du risque et qui exclut de facto un bon nombre de paysans, considérés par le privé comme trop complexes à assurer.
La réforme a certes prévu un interlocuteur unique qui permet aux entreprises d'assurance de verser elles-mêmes les indemnisations reposant sur la solidarité nationale avec une refacturation à l'État, mais ce système mixte me semble difficile à comprendre et à mettre en œuvre. Par ailleurs, n'existe-t-il pas un risque de surcompensation ?