Je poursuis avec le député Castellani un débat qui nous occupe souvent. Rien n'empêche un résident de détenir de la dette publique : il le peut par le livret A et par différents dispositifs sous gestion comme l'assurance vie ou les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Que faudrait-il faire de plus pour y inciter encore davantage de Français ? Améliorer considérablement le rendement de la dette pour attirer ceux qui ne trouvent pas ce placement assez rémunérateur. Mais si, pour y parvenir, on propose des taux de rendement plus élevés ou un avantage fiscal associé, on va renchérir le coût de la dette. Ce n'est pas votre objectif : vous êtes aussi attaché que nous aux deniers publics. Mais je suis disposé à continuer d'en débattre avec vous, peut-être à l'occasion du texte que vous défendrez.