En effet, monsieur le rapporteur général.
Nous n'avons pas revu les hypothèses de taux depuis le programme de stabilité.
Il est toujours difficile d'évaluer les conséquences des analyses des agences de notation et je ne m'y aventurerai pas. En revanche, un grand nombre d'investisseurs analysent quotidiennement la situation du pays et notre capacité à faire face aux échéances. Pour ce faire, ils utilisent ou non les travaux de ces agences.
Pour ce qui est des obligations indexées sur l'inflation, je clarifie mon propos : nos produits, pour être aussi recherchés qu'ils le sont, doivent correspondre aux attentes des investisseurs : c'est la loi de l'offre et de la demande. Nous devons donc proposer une gamme variée de produits pour intéresser des investisseurs nombreux, avec des profils différenciés, et pour que notre dette soit liquide et diversifiée. Si nous émettions des produits qui n'intéressaient pas les investisseurs, nous aurions du mal à les placer ou nous devrions le faire à des taux nettement plus élevés. Je ne suis donc pas choqué par l'idée qu'il faut aussi écouter les investisseurs. C'est dans ce sens que j'ai présenté tout à l'heure les OATi.