Je souhaite revenir plus particulièrement sur les moyens alloués aux forces de sécurité intérieure. Plusieurs faits d'actualité, mais aussi des événements divers organisés sur le territoire, ont mobilisé nos forces de l'ordre. Encore une fois, en 2023, dans des conditions plus ou moins difficiles, nos gendarmes et nos policiers ont permis d'assurer la sécurité de nos concitoyens et ont garanti la sûreté publique au quotidien.
Dans le cadre de son examen des programmes 152 Gendarmerie nationale et 176 Police nationale, la rapporteure spéciale a relevé avec satisfaction la bonne exécution budgétaire de la mission, notamment grâce à la croissance des crédits prévus par la Lopmi. La hausse des crédits de la mission est particulièrement liée au plan ambitieux de création d'emplois et aux revalorisations salariales issues du Beauvau de la sécurité.
Durant l'année 2023, les crédits exécutés des programmes de la gendarmerie nationale et de la police nationale ont tous deux connu une progression par rapport à 2022 et les dépenses de personnel constituent le premier poste de dépenses des deux programmes. Il s'agit évidemment d'une bonne nouvelle, car cela conditionne les conditions d'embauche et de rémunération des femmes et des hommes qui nous protègent au quotidien.
Pour nos compatriotes, la traduction concrète de ces chiffres porte aussi sur le renforcement des effectifs de police dans nos territoires, la revalorisation des rémunérations ou encore la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie. En ce qui concerne les crédits hors dépenses de personnel, les deux programmes présentent là aussi une progression de crédits exécutés en 2023 par rapport à 2022. Ces chiffres répondent à certaines nécessités, tout en étant confrontés au contexte d'inflation. Madame la ministre, quelle analyse le Gouvernement mène-t-il au sujet de ces résultats budgétaires ? D'autres investissements budgétaires sont-ils prévus pour continuer à soutenir nos forces de l'ordre ?