Il y a des espaces de concertation avec les syndicats de médecins. Nous avons des institutions inscrites dans la loi, telles que l'Union nationale des professions de santé (UNPS) ; nous avons également une organisation de syndicats majoritaires, les « Libéraux de santé », qui inclut les médecins. Nos échanges avec eux sont francs, très directs… et parfois agités !
Lors de la négociation de l'avenant sur la pratique avancée, les médecins ont saisi le directeur général de la caisse nationale d'assurance-maladie, M. Thomas Fatôme, pour demander à être inclus dans les discussions avec les syndicats infirmiers. Nous les avons donc reçus ; nous avons discuté, échangé et aplani les difficultés.
Actuellement, les syndicats de médecins discutent d'une mesure concernant les assistants médicaux, qui pourrait potentiellement affecter notre activité. J'ai écrit à M. Thomas Fatôme, car j'estimais qu'il s'agissait d'un sujet d'intérêt commun entre médecins et infirmiers ; je n'ai reçu aucune réponse. J'ai également contacté les syndicats de médecins, sans plus de succès. Cela illustre la manière dont le corps médical appréhende les autres professions.