Nous demandons la reconnaissance de notre rôle propre en matière de prescription. Cela simplifierait le parcours en ville.
Concernant les pansements, nous avons mis en place un « bilan de plaies », qui peut être transmis au médecin. Nous disposons de tous les outils nécessaires pour assurer une coordination et, pourtant, notre compétence et notre autonomie peinent à être reconnues.
La consultation infirmière est, quant à elle, une mesure que nous attendons avec impatience. Cependant, si le ministre l'a annoncée, cette initiative suscite des résistances de la part des médecins, car la consultation est traditionnellement un domaine médical.
Nous ne cherchons évidemment pas à entrer en concurrence avec les médecins. La consultation infirmière relève de notre propre domaine de compétences et il est essentiel de le valoriser. La future loi sur les compétences infirmières doit redonner du sens à notre métier pour le rendre plus attractif. Nous attendons aussi qu'elle supprime des obstacles qui compliquent la prise en charge des patients et la continuité des soins, tout en améliorant le quotidien des professionnels de santé.
S'agissant des effectifs de notre syndicat, nous sommes environ 3 500 membres.