Au début de votre ministériat, vous avez vivement critiqué la politique d'« hôpital-entreprise » menée par vos prédécesseurs : le management par le nombre et la norme, la tarification à l'acte, les économies imposées et qui ont fait que l'industrie pharmaceutique n'avait pas quatre mois de stock de médicaments d'intérêt thérapeutique majeur – masques, vêtements de protection, respirateurs, lits, etc. Cette politique du flux tendu, qu'ont menée vos prédécesseurs et qui s'est poursuivie, a fragilisé l'hôpital public. Avec le recul, pensez-vous que ces politiques comptables peuvent être utiles dans un service public ? Quelles en sont, selon vous, les limites ?