La dette est une question sérieuse ; si jamais c'était sous un gouvernement de gauche qu'on constatait un déficit de 5 %, on crierait au naufrage, au cataclysme, à la catastrophe. Le paradoxe, c'est que, parallèlement, nos services publics vont mal, notamment l'hôpital, pilier de l'État social, ou l'école, pilier de la République.
Les dépenses en 2023 sont les mêmes que celle de 2016 : ce n'est pas de ce côté-là qu'il faut chercher, mais du côté des recettes, en particulier de celles qui viendraient du capital, du patrimoine, des entreprises. Cette année, le taux de marge a été formidable, mais on a réussi à faire diminuer la contribution des entreprises, passée de 21 % à 19 %.
Non seulement les impôts payés par les entreprises diminuent, mais les subventions qui leur sont allouées augmentent, passant de 5 % à 10 % des dépenses publiques dans la longue durée. Quel lien faites-vous entre ces aides massives et le déficit public ?