Je vous renvoie la balle : certaines de ces questions me semblent hors du périmètre de la commission ; mais vous êtes libre de les poser, évidemment.
Le Gouvernement avait annoncé une croissance de 1,4 % ; deux mois après, il est à 1 %. Ceux qui disaient que le premier chiffre était trop élevé ne se sont pas trompés !
Il fallait bien sûr soutenir l'économie pendant le covid. Mais il y avait différentes façons de faire. Je conteste la façon dont le chômage partiel a été payé non pas par la dette de l'État, mais par la dette sociale. Celle-ci, en effet, ne se négocie pas – à l'inverse de la dette financière, que l'on peut au moins négocier, reporter, voire annuler. Des économistes comme M. Michaël Zemmour se sont exprimés sur ce sujet.
Vous parlez de lois votées par l'Assemblée : je rappelle que ces textes ont été considérés comme adoptés, mais que nous ne les avons pas votés, à part en commission. Votre question sur le chiffrage cumulé des amendements est provocatrice : nous ne débattions pas à l'Assemblée pour établir un budget ; les parlementaires savaient bien que le débat serait arrêté par un 49.3. On ne peut pas accumuler les amendements individuels comme valant demande de chaque groupe, ce n'est pas raisonnable. Plusieurs groupes ont proposé des contre-budgets globaux : le mien, mais aussi Les Républicains notamment. C'est plutôt ces projets qu'il faudrait examiner pour avoir un débat politique.